As-tu déjà pensé ou dis à un artiste que tu adores: « Waouh! C’est magnifique ce que vous faîtes. J’aurais tellement aimé avoir votre talent pour le dessin »?
En tous les cas, je suis persuadée que beaucoup d’artistes l’ont déjà entendu.
Mais le talent pour le dessin est-il inné ou acquis? Quelqu’un qui ne naît pas avec ce don est-il capable d’exceller en dessin?
Je vais te révéler un secret: je suis jalouse.
Elle s’appelle Stéphanie et je suis jalouse d’elle.
Euh non, ce n’est pas une jolie blonde à forte poitrine de 25 ans qui tourne autour de mon conjoint (Bonjour, je m’appelle cliché, et toi?).
Stéphanie, elle est rayonnante, talentueuse et a la vie dont j’ai toujours rêvé. En plus, elle a mon âge.
Et là tu dois te demander: « Mais, bon sang, qui est cette Stéphanie? Qu’a-t-elle de si exceptionnel? »
Je vais te le dire mais avant, revenons quelques années en arrière, avant que je ne connaisse cette fameuse Stéphanie.
Tout a commencé en 2001. C’était la première fois que je partais en voyage à l’Etranger. Et quel voyage! Le Bénin, petit pays d’Afrique de l’Ouest en forme de crème glacée italienne (miam-miam!).
Et je suis tombée amoureuse.
Euh non, pas d’un beau Béninois.
Non, je suis littéralement tombée amoureuse de ces magnifiques tenues africaines si colorées. Je suis tombée amoureuse de la découverte, de la rencontre avec des personnes ayant une culture différente de la mienne.
Et j’ai décidé à ce moment-là que le voyage ferait partie intégrante de ma vie.
Alors je suis partie au Népal, je suis retournée au Bénin, puis j’ai fait un tour du monde. Je suis tombée amoureuse tellement de fois pendant ces voyages:
- amoureuse des personnes que je rencontrais, des visages, des regards,
- amoureuse des arts textiles à travers le monde,
- amoureuse des arbres tropicaux si majestueux,
- amoureuse de ces pierres qui ont été façonnées par des artisans aux doigts de fée il y a des centaines d’années.
Le seul regret que j’ai c’est que j’aurais aimé prendre le temps et surtout être capable de dessiner, de peindre mes amours pendant mes voyages.
De retour en France, j’avais cette idée constante dans la tête que j’adorerais dessiner des portraits de personnes rencontrées lors de mes voyages et y ajouter de la broderie, des tissus pour donner du relief.
Mais jusqu’à aujourd’hui, je ne l’ai jamais fait. Je maîtrise des techniques d’arts textiles mais pas le portrait.
Et puis, j’ai découvert Stéphanie Ledoux. Oui, la fameuse Stéphanie.
Stéphanie, elle met en pratique ce que moi j’ai dans la tête depuis longtemps. Elle dessine et peint comme elle respire. Et elle part à la rencontre de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants à travers le monde.
Le pire, c’est qu’elle a créé toute une expo en duo avec Maud Villaret, designer textile, dans laquelle elles combinent leurs savoir-faire pour donner vie à des portraits en y ajoutant broderies, bijoux et textiles. Et il faut bien le dire: l’expo est magnifique. Je suis juste trop jalouse!
Oui, jalouse qu’elle mette en oeuvre exactement ce que j’aurais aimé faire et qu’elle ait ma vie rêvée.
Quand je vois ses oeuvres, je suis subjuguée, je sens mon coeur qui me dit: « Waouh! C’est ça que tu dois réussir à faire, c’est juste magnifique! »
Bah oui mais y’a comme un hic. C’est que je n’ai pas son talent.
Alors je pourrais rester là et me dire: « C’est pô juste, la vie est vraiment mal faite, j’aurais tellement aimé avoir son talent ». Oui, je pourrais rester là à l’envier, à la jalouser.
Et pourtant, ce n’est pas ce que je vais faire. Je vais même faire tout l’inverse et je vais t’expliquer tout de suite pourquoi.
Mais avant, j’aimerais qu’on revienne sur ce qu’est le talent.
Qu’est-ce qu’avoir du talent?
Je vais mettre les choses au clair tout de suite: pour moi, le talent qui serait un don divin n’existe pas. Tout ça ce n’est que de la foutaise pour justifier de ne pas se lancer dans une activité qui nous attire.
D’après le Larousse, le talent est une aptitude particulière à faire quelque chose, une capacité, un don remarquable dans le domaine artistique, etc. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec Mr Larousse, sur le terme « don ».
En revanche, le talent est effectivement une capacité, une aptitude, une compétence remarquable dans un domaine particulier.
Mais pour moi, personne ne naît avec une prédisposition génétique pour l’art (ou un don attribué par une fée au-dessus du berceau). Perso, j’ai jamais vu un bébé ou un jeune enfant dessiner parfaitement un portrait.
La seule prédisposition qui existe et qui est fondamentale pour être talentueux c’est l’amour que la personne porte pour l’activité dans laquelle elle excelle.
Le talent est directement lié à l’enthousiasme. Trouve moi une seule personne talentueuse dans un domaine qui ne soit pas enthousiasmée par ce qu’elle fait.
Si je pose la question à Stéphanie Ledoux, je parie un crayon et une gomme (oui bah je ne suis pas riche hein?) qu’elle ne va pas me répondre:
« Oh putain, j’en ai ras-le-bol de voyager et de passer mon temps à dessiner tous ces gens. Mais bon comme je suis naturellement douée pour ça, je suis bien obligée de le faire sinon ce serait gâcher le talent que Dieu m’a donné. Ca fait chier quand même, j’aurais tellement aimé être nulle en dessin ».
Désolée Stéphanie, si jamais tu lis ces lignes, j’ai mis beaucoup de jurons dans ta bouche. Je me doute bien qu’une femme aussi talentueuse ne dit jamais de juron. Mais moi qui suis une simple mortelle dénuée de talent, j’en dis plein ;-).
Et une personne qui est passionnée par le dessin peut passer des heures et des heures à dessiner et à observer, sans s’en rendre compte. A force de pratique, elle devient alors talentueuse.
L’enthousiasme c’est la clé. Quand tu es enthousiaste pour quelque chose, tu peux surmonter n’importe quel obstacle parce que l’envie est plus forte que tout. Cela n’a rien à voir avec un don divin puisque tout le monde a de l’enthousiasme pour quelque chose.
La seule différence c’est qu’une personne talentueuse écoute son coeur et suit son enthousiasme. Tandis que la plupart des gens n’en tient pas compte ou le cache sous le tapis parce que la passion en question n’est pas bien vue ou reconnue par la société.
Franchement, combien de parents ont déjà dit à leurs enfants qui voulaient être artistes (dessinateur, peintre, comédien ou autre): « Artiste ce n’est pas un métier. Arrête de dessiner et va plutôt faire tes devoirs. Choisis la filière scientifique, y’a plus de débouchés qu’avec la filière littéraire ».
Du coup, l’enfant met de côté ce qui le passionne et fais ce qu’on lui conseille de faire. Et il passe sa vie à envier ceux qui ont suivi leur enthousiasme et qui ont le talent qu’il aurait pu avoir.
Alors, quand je regarde les tableaux de Stéphanie Ledoux, je ne me dis pas qu’elle a de la chance.
Je ressens l’enthousiasme dans mes tripes et je me dis: « C’est ce que mon coeur veut pour moi, je sens son appel, c’est là que je dois aller. Et si Stéphanie a réussi à faire ce que j’ai dans la tête depuis tant d’années, c’est que c’est possible. Donc je peux le faire moi aussi. »
Retiens bien ceci:
Et si tu as la sensation d’être nulle en dessin ou de ne pas être capable de bien dessiner, voici 4 clés pour arrêter de tergiverser et enfin oser te lancer.
Comment dépasser l’impression d’être nulle en dessin?
1. Se débarrasser des étiquettes
J’ai toujours cru que je n’étais pas manuelle ni créative. J’avais de grosses étiquettes fluo collées sur le front: « intello », « pas manuelle », « pas créative », « pas sportive » (C’est une image hein? J’avais pas vraiment des étiquettes sur le front. T’imagines la tronche?).
Je pensais que je ne savais pas bien écrire. J’étais capable de faire une rédaction pour l’école mais écrire une histoire intéressante, non. De toutes façons, à partir du moment où tu es catégorisée comme intellectuelle, scientifique, tu ne peux pas être artiste, littéraire. Et pourtant, j’aurais aimé être styliste quand j’étais petite.
Ma soeur, par contre, elle était créative. Elle écrivait beaucoup, elle créait des mini bandes dessinées. Elle était bourrée d’imagination. Tout le contraire de moi. Ma soeur elle avait aussi des grosses étiquettes collées sur le front. Elle était ceci mais pas cela ni cela. Et en général, c’était par opposition à mes propres étiquettes et inversement.
C’est fou, cette manie qu’ont les gens à toujours vouloir comparer les membres d’une fratrie. Jean est plus sportif que Benjamin, Clotilde a plus de facilités que Marjorie, etc.
Sauf que c’est lourd à porter toutes ces étiquettes. Et que je me sens bien plus légère depuis que je les ai bazardées.
Je croyais que je ne savais pas écrire et aujourd’hui j’écris un blog. Et si tu dis « tu ne sais toujours pas écrire, c’est nul comme blog », je te réponds « m’en fiche, je fais ce que je veux ».
Je croyais que je n’étais pas manuelle ni créative et pourtant j’ai créé mon entreprise de bijoux en dentelle.
Donc si toi aussi, tu as cette étiquette toute moche « je ne suis pas créative ou pas manuelle », commence par t’en débarrasser. Tout ça c’est que des conneries pour comparer les gens entre eux. C’est tout sauf toi.
Si tu as envie de faire de la place pour ta créativité mais que tu ne sais pas par où commencer, je te conseille de lire mon article sur le journaling visuel.
2. Arrêter de comparer ce qui n’est pas comparable
Comparée à Stéphanie Ledoux, je suis une grosse brêle en portrait.
D’un autre côté, elle a des années de pratique alors que moi j’en fais rarement. Evidemment que je suis nulle comparée à elle. Je ne vois même pas comment il pourrait en être autrement. Si j’avais son talent sans dessiner, pour le coup, c’est elle qui serait nulle.
Ca ne sert à rien de comparer ses dessins avec ceux des autres. Tu ne sais pas depuis combien de temps l’autre personne dessine, ni à quelle fréquence elle dessine par semaine, ni si elle a pris des cours.
Ne compare pas ce qui n’est pas comparable. Et c’est valable dans tous les domaines.
La seule chose que tu peux comparer c’est le niveau que tu as aujourd’hui par rapport au niveau que tu avais hier. Et c’est tout ce qui compte.
3. Dépasser la peur du regard et du jugement des autres
Si tu as envie de dessiner ou de peindre, tu le fais avant tout pour toi, pas pour les autres. Si tu n’as pas l’ambition d’exposer tes toiles dans une galerie et de les vendre, t’en as rien à foutre de ce que peuvent bien penser les autres.
Quand mon fils de 4 ans me demande si son dessin ou sa peinture est joli, je lui réponds: « Et toi, est-ce que ça te plaît? Est-ce que tu es satisfait? Qu’est-ce que tu aimes ou n’aimes pas? ».
D’autant plus, que l’art c’est très subjectif. Certains vont adorer Picasso alors que d’autres vont carrément détester.
L’important c’est de te faire plaisir, pas de plaire aux autres (et encore moins si c’est à ton conjoint ou à tes parents).
4. Accepter d’être débutante
Je te l’avoue, être débutante n’est pas la position que je préfère. C’est franchement inconfortable. Parce qu’il faut apprendre les bases et que, bien souvent, ce n’est pas ce qu’il y a de plus drôle.
Combien de fois j’ai entendu: « j’ai envie d’apprendre à jouer de tel instrument mais le solfège ça me gonfle ».
Le dessin c’est pareil, ça s’apprend. Il y a des techniques à connaître et il faut pratiquer, pratiquer et pratiquer encore.
J’aime beaucoup cette phrase d’André Stern:
La seule chose que je sais… c’est que je peux apprendre tout ce que je ne sais pas, à la condition, non négociable, d’avoir envie de l’apprendre.
Oui tu peux tout apprendre, absolument tout, même le dessin. Mais seulement si tu en as envie. Ce n’est pas une question de facilités, c’est seulement une question d’envie.
Si t’étais nulle en maths à l’école, ce n’est pas que tu n’es pas douée dans cette matière, c’est seulement que ça ne t’intéressait pas. Je répète, tu n’es pas nulle dans tel domaine, c’est seulement que ce domaine ne t’intéresse pas à ce moment-là de ta vie.
Ca peut aussi changer avec le temps. Tu peux très bien te trouver un attrait pour les maths aujourd’hui et devenir excellente en maths. Si si j’te jure, sur Harry Potter et tout (non je ne jure pas sur la Bible, ça n’aurait pas beaucoup de valeur venant de moi, je préfère jurer sur Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban).
Personne ne se dit que son enfant n’arrivera jamais à faire du vélo.
Pourquoi apprendre à dessiner serait plus compliqué que d’apprendre à faire du vélo?
Tu sais tracer des traits, faire des courbes, écrire des lettres, tu as des yeux pour observer, un cerveau pour analyser les informations perçues.
Franchement, qu’est-ce qui pourrait t’empêcher de dessiner, à part la peur d’être nulle?
Accepte le niveau que tu as à l’heure actuelle, accepte que tu sois débutante et apprends, pratique, progresse. L’avantage d’être débutante c’est que ta marge de progression est beaucoup plus grande que si tu as déjà un bon niveau.
La jalousie est un joli défaut
Personnellement, il me faudra du temps et beaucoup de pratique pour réussir à transposer sur papier ces visages et ces regards rencontrés lors de mes voyages, aussi bien que Stéphanie Ledoux. Mais je sais que c’est là où je dois aller.
Mon but n’est pas de faire du Stéphanie Ledoux car Stéphanie Ledoux est unique.
Non, mon objectif c’est d’arriver à reproduire sur papier ce que j’ai dans la tête. C’est de réussir à dessiner des portraits suffisamment réalistes pour nouer une relation privilégiée avec les personnes que je rencontre.
Alors oui, je suis jalouse de Stéphanie. Mais la jalousie n’est pas qu’un vilain défaut. Elle est surtout révélatrice de ce à quoi ton coeur aspire.
Quand tu envies quelqu’un ou la vie de quelqu’un, ne culpabilise pas. Demande-toi plutôt:
« Qu’est-ce qui me fait tant envie chez cette personne? Pourquoi je l’envie tellement? »
Et au lieu de rester plantée là à l’envier, écoute ton coeur et prends le chemin qu’il t’indique.
Du coup, pour avancer sur mon propre chemin, j’ai décidé de me lancer un challenge: celui de dessiner ou peindre 100 portraits. Je ne ferai pas 100 portraits en 100 jours consécutifs car un portrait demande du temps. Peut-être que ça me prendra 2 ans pour dessiner mes 100 portraits, mais peu importe. Le but c’est surtout de voir mes progrès au fil de ma pratique.
Et toi, est-ce que tu as envie de te lancer un challenge? Si oui, lequel?
Bonjour c’est encore moi Mathis merci d’avoir pris le temps de me répondre , pour le livre non je ne connaissais pas mais je vais aller en acheter un, et pour le style au début je me suis mis au style manga mais j’ai changer pour du réaliste et j’adore ce style parce que j’aime dessiner des personne que je croise et des paysages mais quand je compare mes dessins de maintenant de il y a 2 ans oui il y a du changements mais c’est médiocre pour quelqu’un qui n’a pas arrêter de dessiner pendant 2 ans
Médiocre? Rien que ça! Je n’ai pas vu tes dessins mais tu n’y vas pas de main morte dis-donc! On a souvent tendance à ne regarder que ce qu’on fait mal sans prendre le temps de s’attarder sur nos progrès, ce qui est bien dommage. Donc déjà je t’invite à vraiment analyser en quoi tu as progressé et ce qu’il te reste à améliorer. Et vu que tu ne connais pas « Dessiner grâce au cerveau droit », fonce, ça va te changer la vie! Prends le temps de le lire et de faire les exercices, tu verras les choses autrement après ça.
Bonjour j’ai 18 ans depuis plus de 2 ans que j’apprend à dessiner 1 heure ou 2 heure par jour et depuis mes desseins sont toujours aussi moche j’ai appris la perspective, les proportion etc mais je sais pas, j’aime dessiner mais je pense qu’il faut avoir un minimum de talent j’ai essayer de changer de style mais je sais pas j’y arrive pas, j’envisage peut être a tout arrêter mais j’ai pas envie de perdre 2 ans d’entraînement
Bonjour Mathis, est-ce que tu connais le livre « Dessiner grâce au cerveau droit » de Betty Edwards? Pour moi c’est la base de tout quand tu veux apprendre à dessiner. Parce que franchement la perspective, les proportions tout ça c’est très bien, mais c’est un peu chiant non? Je ne dis pas qu’il ne faut pas les apprendre mais je pense qu’il est important que tu prennes vraiment plaisir à dessiner et que tu apprennes à voir comme un artiste. Déjà quand tu dis « j’ai essayé de changer de style », y’a un truc qui coince. Qu’est-ce que tu aimerais vraiment savoir dessiner? Quelque chose d’hyper réaliste ou plutôt fictif (style manga ou BD ou autre)? Et est-ce que tes dessins sont vraiment toujours aussi moches? T’as comparé des dessins d’aujourd’hui avec ceux d’il y a 2 ans?
Prendre confiance en soi pour être capable d’avancer et de faire ce qui nous rend heureux, ce n’est pas facile, pourquoi mettons nous de telles barrières!!!!
Merci Mireille pour ton partage. J’ajouterais qu’avancer malgré nos peurs fait que l’on prend confiance en soi petit à petit. Nous avons tous et toutes des peurs mais elles ne déterminent pas qui nous sommes. Nous pouvons dire: « OK là ça me fout la trouille d’aller vers ça, de me montrer, etc. mais je fais le choix d’y aller quand même ». Et peu à peu les barrières finissent par tomber.
Merci pour cet article! Il m’a fait tellement de bien!
Je me suis beaucoup reconnue dans tes propos. J’aime dessiner et raconter des histoires depuis très jeune. Puis je me suis tournée vers le domaine scientifique, domaine que j’affectionne beaucoup également et j’ai un peu délaissé mon côté artistique durant l’adolescence… mais finalement, c’est dans une école de design graphique que j’ai obtenu mon Bachelor, option illustration. Et pourtant, cette « peur de ne pas être à la hauteur » est toujours là. Peur de ne pas savoir comment faire, vers qui aller, quoi montrer, peur du jugement des autres…
« Ne rêve pas ta vie, vis tes rêves »… je pense que c’est la devise à laquelle j’aspire le plus! Et je sais que je dois et que je veux l’honorer, mais j’ai encore l’impression de faire face à de hautes montagnes avant d’y arriver.
Merci beaucoup Fanny pour ton commentaire! Je trouve ça chouette que tu n’aies pas laissé tomber ton côté artistique malgré tes études dans le domaine scientifique. Cette « peur de ne pas être à la hauteur » on y est tous confrontés à un moment donné et même peut-être d’autant plus quand le domaine en question nous tient à coeur. Le secret pour gravir la montagne qui se dresse devant toi c’est de ne pas regarder le sommet mais d’avancer pas après pas. Un jour, tu atteindras le sommet. Tu trouveras ça vertigineux et tu voudras gravir la montagne qui est derrière (parole d’experte: pour avoir fait plusieurs treks pendant mon tour du monde, je peux te dire que j’en ai bien bavé à chaque fois, j’avais l’impression que je ne verrais jamais le bout. Mais en allant à mon rythme, en me concentrant sur le pas suivant et non sur ce qu’il me reste à gravir, j’ai réussi (bon j’étais la dernière, mais on s’en fout, j’étais fière d’avoir gravi ma montagne). Et la vue d’en haut vaut tellement la peine!).
Oh mais j’adore l’énergie qui dégage de tes articles ! Et je suis bien d’accord avec toi, on vire les étiquettes et on essaie, on essaie et on essaie encore 🙂
Merci Claire! On se sent tellement plus légère et plus libre quand on prend la décision de se débarrasser de toutes ces étiquettes.