As-tu déjà pris le temps de regarder un très jeune enfant en train de peindre ou dessiner?
Il s’abandonne totalement dans son oeuvre, prend juste du plaisir à gribouiller, à faire des marques là où il n’y avait rien auparavant. Il s’amuse avec les couleurs, avec ses outils, il expérimente des choses. Et ça le rend heureux!
Pourquoi?
Parce qu’il ne juge pas le résultat obtenu. Seul le processus (jouer, s’amuser, expérimenter) compte.
Bon c’est vrai qu’il expérimente peut-être un peu trop des fois (le mur du salon ne s’en est jamais remis).
Mais il est libre. Il se fout totalement que ce soit beau ou non. Il s’exprime sur la feuille (ou le mur hum hum) avec confiance et enthousiasme, sans crainte du jugement des autres.
Ca donne envie, hein?
Alors pourquoi ne sommes-nous plus capable de peindre ou dessiner aussi librement qu’un enfant? Pourquoi sommes-nous paralysés devant la feuille?
Et bien parce qu’à partir de l’âge de 10-12 ans environ, nous ressentons le besoin de dessiner ce que nous voyons et tel que nous le voyons. Le problème c’est qu’on ne nous a jamais appris à vraiment dessiner.
Dès le plus jeune âge, on nous inculque qu’un bonhomme c’est un petit rond sur un gros rond avec des traits en guise de bras et de jambes, des points pour les yeux et le nez, et un trait pour la bouche. Tout ce que nous dessinons n’est constitué que de symboles rapides à exécuter.
Du coup, forcément, le jour où, à l’âge de 12 ans, nous décidons de dessiner de façon réaliste, la première chose qui nous vient à l’esprit ce sont tous ces symboles.
Nous essayons alors, tant bien que mal, de dessiner ce que nous voyons mais le résultat final est décevant et nous finissons par nous dire que nous n’avons aucun talent pour le dessin. Nous préférons abandonner par peur qu’on se moque de nous.
Et pourtant, l’envie est toujours là.
Combien de fois j’ai entendu: « j’adorerais savoir dessiner ou peindre, mais je suis nulle, je n’ai aucun talent ».
Si tu te reconnais dans ces mots, tu as 3 possibilités:
- Tu n’écoutes pas ton envie irrésistible de dessiner et tu la caches bien sous le tapis.
- Tu prends des cours de dessin.
- Tu embarques avec moi dans la fabuleuse aventure du journaling visuel.
Alors prête à embarquer avec moi?
Aujourd’hui, je te partage ma vision du journaling visuel, ce que ça va t’apporter au quotidien, le matériel de base pour commencer et des idées pour remplir les pages de ton carnet créatif.
Tu peux d’ores et déjà télécharger ma fiche « 30 idées de thèmes pour ton carnet créatif ».
Qu’est-ce que le journaling visuel?
Bon je t’avoue que j’ai pas mal galéré à essayer de trouver un terme qui corresponde vraiment à ce que je pratique au quotidien. Parce que je ne tiens pas tout à fait un art journal, ni tout à fait un journal créatif selon la méthode de Anne-Marie Jobin, ni tout à fait un carnet de croquis, ni tout à fait un journal intime.
Oui ça fait beaucoup de « ni tout à fait », mais c’est pour que tu comprennes bien mon problème. Bah oui parce que c’est un peu tout ça à la fois.
Et là, un soir dans mon lit, l’illumination (si si, avec l’ampoule qui clignote et tout et tout, y’avait même un ange au bout du tunnel. Euh…ou alors c’était mon fils en pyjama qui jouait avec la lampe torche? Je sais plus, bref).
Toujours est-il que le terme « journaling visuel » m’est apparu.
Alors je me suis dit: « mais Sab, t’es une génie (il paraît qu’on peut tout féminiser maintenant, alors féminisons, girl power). T’as inventé un nouveau concept…
…Ou pas »
En fouinant sur internet, j’ai vu que nos amis anglophones utilisaient déjà l’expression « visual journaling » et que ça coïncidait avec ma pratique.
Bon alors c’est quoi le journaling visuel?
Je vais te l’expliquer dans un instant mais d’abord définissons ce qu’est le journaling.
Le journaling c’est le fait de tenir un journal, plus ou moins intime, de manière régulière. Le but ici c’est de coucher, sur papier et à l’écrit, ses pensées, ses rêves, ses frustrations, ses peurs.
Pourquoi?
Pour faire le ménage dans sa tête (oui y’a pas que la maison à nettoyer, faut aussi nettoyer l’intérieur de sa tête, et Dieu sait que je n’aime pas faire le ménage). Et je n’aime tellement pas ça qu’il est possible que j’ai laissé une araignée au plafond au passage (à savoir si c’est dans ma maison ou dans ma tête?).
Le fait de poser ses pensées sur papier permet de les sortir de sa tête mais aussi de les visualiser comme quelqu’un d’extérieur et donc d’avoir suffisamment de recul pour les analyser et y voir plus clair.
Pour moi, le journaling visuel c’est la même chose sauf que ça ne se pratique pas qu’à l’écrit. J’utilise l’écrit mais aussi des techniques d’arts visuels pour exprimer mes pensées. Les arts graphiques permettent d’accéder plus facilement au mode de pensée intuitif et de court-circuiter le mode rationnel.
Petit aparté pour t’expliquer la différence entre les 2 modes de pensée
Nous possédons tous un mode de pensée intuitif et un mode rationnel:
- Le mode rationnel est celui qui correspond au langage verbal. On l’utilise à longueur de journée. Il est logique, analytique c’est-à-dire qu’il émet des jugements et il évalue.
- Le mode intuitif est, à l’inverse, créatif. Il ressent les choses, il ne les analyse pas. Il correspond au langage non verbal et est donc plutôt connecté au visuel, à l’image, aux ressentis.
Malheureusement, de nos jours, nous avons tendance à privilégier le mode rationnel par rapport au mode intuitif.
Pratiquer les arts visuels sous forme de journaling permet de se connecter à notre mode intuitif, de lui redonner toute sa place et donc de rééquilibrer l’apport de chacun.
Le journaling visuel est donc plus puissant que le journaling simple, dans le sens où il permet d’accéder à des informations plus profondes ou inconscientes.
Et là, tu vas me dire: si le journaling visuel utilise les arts graphiques, alors c’est quoi la différence entre l’art journal et le journal visuel?
Et bien c’est ce que nous allons voir tout de suite.
Quelle est la différence entre un art journal et un journal visuel (ou carnet créatif)?
Je vais t’exposer ici comment moi je différencie les 2 mais ce n’est que mon point de vue car la limite n’est pas forcément très claire. D’autres personnes voient peut-être les choses autrement.
Qu’est-ce qu’un art journal?
Les principales caractéristiques d’un art journal selon moi sont:
- On se focalise principalement sur le résultat.
- On utilise essentiellement le mixed media.
- L’objectif est plutôt de faire quelque chose de beau.
- C’est très artistique, visuel.
- On peut éventuellement le montrer à d’autres personnes.
- Dès qu’on utilise le terme « art journal », on pense à quelque chose comme ça:
Qu’est-ce qu’un journal visuel ou carnet créatif?
A l’inverse de l’art journal, les principales caractéristiques du journal visuel sont:
- On se focalise plutôt sur le processus et non sur le produit final.
- On peut utiliser toutes les techniques que l’on veut: le gribouillage, le collage, l’aquarelle, le mixed media, l’écriture, etc. Vraiment tout ce qu’on veut, il n’y a absolument aucune règle.
- L’objectif n’est pas de faire du beau mais d’expérimenter des techniques, de s’exprimer, lâcher prise et laisser une place importante à l’intuition. On ne réfléchit pas forcément à l’avance à ce qu’on va faire sur la page.
- Le résultat peut être artistique comme avec l’art journal ou très moche.
- C’est un carnet intime, personnel, qu’on n’a pas vocation à montrer aux autres.
- Pour moi, c’est un carnet fourre-tout, un carnet d’exploration où j’essaie différentes techniques artistiques, où je fais des exercices introspectifs, où je réalise des croquis, etc. On pourrait l’appeler le carnet fourzitou (#fabiennelepicattitude). On peut absolument tout faire dedans, je dis bien TOUT, et on a même le droit de ne pas terminer une page.
Tu dois te rappeler d’une chose: dans le journal visuel, on a le droit de rater, de gribouiller.
Ta critique intérieure (Mme Rabat-joie pour les intimes) n’a rien à faire ici. Si c’est moche, bah c’est pas grave. Si le résultat n’est pas celui escompté, ce n’est pas grave non plus.
Dans le journal visuel, tu es là pour tester des choses, pour t’exprimer, pour mettre en avant ce qui t’inspire, pour t’amuser, pour apprendre. Et quand je dis apprendre, c’est apprendre de nouvelles techniques mais aussi apprendre à te découvrir sous un nouveau jour.
Donc si jamais Mme Rabat-joie vient jeter un oeil à ton carnet, dis-lui d’aller se faire voir, elle n’a pas sa place ici. Ton carnet créatif c’est ton espace de liberté mais aussi ton cocon où tu peux t’exprimer librement sans peur d’être jugée par qui que ce soit (même si ce qui, c’est toi).
Voici un exemple de journal visuel (le mien), et en vidéo s’il te plaît:
Quels sont les bienfaits du journaling visuel?
1.Lâcher prise et s’amuser
Comme il n’y a aucune obligation de créer du beau avec le journaling visuel, tu peux totalement lâcher prise et peindre, dessiner, faire des collages en mode intuitif c’est-à-dire sans planifier ce que tu vas faire à l’avance.
Ca te permet de retrouver cette liberté d’expression que tu avais quand tu étais enfant et que tu as perdu en grandissant.
2.Etre sereine
Après une journée difficile (fatigue, soucis au boulot, prises de becs avec les enfants, ras-le-bol général, etc.), rien ne vaut de se poser pour créer et ne plus penser, ne plus ressasser.
Perso, une fois que j’ai fini de créer, c’est comme si j’avais remis le compteur à zéro, comme si le stress, les soucis, la tristesse s’étaient envolés. Je ressens exactement la même chose quand je médite (je t’avoue que ça fait un bail que je n’ai pas médité, même si je reconnais que ça fait du bien, faudrait que je m’y remette… un jour).
Le point commun entre la méditation et la peinture c’est que ces activités nous ramènent au moment présent. On ne ressasse pas le passé, on ne craint pas le futur. On est juste là, ici et maintenant.
3.Entrer dans le flow
Une fois que j’ai commencé à peindre, à dessiner ou autre, j’entre dans un état de flow. Le temps s’arrête, je suis pleinement concentrée sur ce que je suis en train de faire et je pourrais y passer des heures sans m’en rendre compte.
Le concept de flow a été décrit par le psychologue Mihály Csíkszentmihályi (non mais sérieux, comment on peut avoir un nom pareil? Je t’avoue que j’ai fait un copier coller de son nom, ne me demande surtout pas de l’écrire de mémoire et encore moins de le prononcer).
Qu’est-ce que le flow?
On entre dans cet état de flow lorsqu’on s’immerge totalement dans une activité, qu’on est complètement concentré sur ce que l’on fait. Mais cela ne se produit que lorsque l’activité en question est source de plaisir et qu’elle n’est ni trop simple ni trop compliquée. Ceci afin que l’objectif final reste atteignable tout en développant de nouvelles compétences.
Dans le flow, il se produit alors une perte de la notion du temps et de conscience de soi. On atteint alors l’extase!
Donc si toi aussi tu veux atteindre l’extase plusieurs fois dans ta semaine routinière et ennuyeuse et que tu aimes créer avec tes mains, lance-toi dans le journal visuel.
4.Se défouler
T’es en colère, énervée, triste? Défoule-toi sur ton carnet. Ecris ce que tu ressens, peins, gribouille. On s’en fout si le résultat est moche (ça peut aussi être très beau). Ton carnet est aussi là pour déposer tes émotions sur le papier, pour évacuer les tensions.
5.Faire de l’introspection
Le journal visuel est un formidable outil de développement personnel. Les exercices introspectifs que tu peux faire dans ton journal sont infinis.
Si tu as besoin de clarté, que tu ne sais plus trop où tu en es dans ta vie, que tu ne sais pas vraiment qui tu es, ni ce que tu veux, utilise le journal visuel comme un miroir de ton âme.
Poser sur le papier tes pensées, tes ressentis, en utilisant l’écriture, le dessin ou le collage, va te permettre de les visualiser et de prendre de la distance par rapport à la partie de toi qui s’est exprimée.
Si tu as l’impression d’être dans le flou, de ne pas avoir de réponses à tes questions, je peux t’assurer que la partie de toi qui est créative, intuitive sait. Elle sait qui tu es, ce dont tu as besoin, vers où tu dois aller.
Laisse cette partie de toi s’exprimer librement dans ton journal et tu auras les réponses à tes questions.
6.Apprendre des techniques artistiques et développer son style
Ton journal visuel est aussi là pour développer tes compétences artistiques.
Plus tu pratiques les arts visuels, plus tu deviens curieux et plus tu découvres de nouvelles sources d’inspiration.
Prends ce que tu aimes chez tel artiste, prends ce que tu aimes chez tel autre artiste, ajoute tout ce qui t’inspire dans la vie en général, essaie de nouvelles techniques. Teste, teste, teste toujours et encore, et ton style artistique apparaîtra et se développera.
Et quoi de mieux qu’un journal fourre-tout pour combiner et essayer toutes ces choses, sans avoir peur du jugement des autres et sans avoir peur que le résultat soit laid.
7.Se ressourcer
Prendre du temps rien que pour moi pour pratiquer une activité qui me fait plaisir, ça me rebooste et me nourrit à l’intérieur (et ça se voit à l’extérieur –> comme avec le yaourt au bifidus actif).
Ca me permet de remplir mon réservoir et d’avoir l’énergie nécessaire pour affronter les aléas du quotidien.
Oui parce qu’affronter une nouvelle journée de maman, c’est comme faire des montagnes russes, pas attachée, avec un boulet (euh un bébé) accroché au pied, un hippopotame sur le dos et un marteau-piqueur dans la tête. Perso, j’ai bien besoin de ma potion (journal) magique. Pas toi?
Comment faire du journaling dans un carnet créatif?
Matériel de base pour débuter un carnet créatif
Tu n’as pas besoin d’investir des sommes mirobolantes dans du matériel pour commencer un journal visuel. Tu peux très bien utiliser ce que tu as déjà chez toi: des crayons de couleurs, des feutres, de la gouache, etc.
Voici le matériel de base que j’aime bien utiliser:
- Un carnet:
Personnellement j’en ai plusieurs mais tu peux très bien n’en avoir qu’un seul. Moi j’en ai 4:
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- Un carnet spiralé format 21×29,7cm, papier blanc 140g/m². J’aime bien ce format pour la maison, ni trop petit ni trop grand, avec des feuilles ni trop épaisses ni trop fines et surtout un grain assez fin. Le fait qu’il soit spiralé me permet de l’ouvrir bien à plat. Je peux faire un peu de tout dedans mais il ne faut pas qu’il y ait trop d’eau quand même.
- Un carnet spiralé format 21×29,7cm, papier blanc 300g/m². Je l’utilise principalement pour l’aquarelle ou le mixed media.
- Un carnet format A5, papier blanc 165g/m², avec une reliure cousue. Il s’ouvre bien à plat, et surtout je peux l’emmener dans mon sac à main ni vu ni connu.
- Un carnet format A5, papier kraft 120g/m² pour dessiner des portraits.
Si tu choisis de n’en avoir qu’un, je te conseille quand même d’en prendre un avec des feuilles blanches épaisses (style mixed media ou aquarelle). Parce que si tu fais de l’aquarelle ou que tu mets pas mal de couches de peinture, tes feuilles vont gondoler si elles ne sont pas suffisamment épaisses. Du coup, tu vas te sentir limitée dans les techniques que tu peux utiliser.
Il peut être à spirales ou avec une reliure classique. C’est à toi de voir ce que tu préfères. Par contre, tu seras plus à l’aise s’il s’ouvre bien à plat. Et je te conseille également des feuilles avec un grain fin.
- Des feutres de couleur à pointe fine et à pointe large
- Un criterium, une gomme
- Des crayons graphites
- Un tube de colle et des ciseaux
- Un petit coffret avec godets pour aquarelle
- Un pinceau réservoir (l’ensemble coffret aquarelle + pinceau réservoir est idéal quand tu es à l’extérieur)
- Des pinceaux pour aquarelle et acrylique
- De la peinture acrylique
- Un stylo gel blanc
- Un feutre noir
- Du gesso blanc et du gesso noir
- Du gel medium (pour coller ou faire des transferts d’images)
- Des magazines
- Des livres usagés
A ce matériel de base, tu peux bien sûr ajouter: des crayons aquarellables, des encres, des pastels, des tampons, des pochoirs, du ruban adhésif décoratif (style washi tape), etc. Bref tout ce qui te fait envie.
Quoi mettre dedans?
Dans un journal visuel, on fait tout ce qu’on veut. Et on utilise toutes les techniques possibles et imaginables.
Je te donne quelques pistes ci-dessous mais sache qu’il existe des tas d’autres manières de remplir ton carnet.
- L’écriture automatique:
Tu peux utiliser l’écriture spontanée ou écriture automatique. Le principe c’est d’écrire toutes tes pensées du moment, sans censure, pendant plusieurs minutes ou sur un certain nombre de pages (pendant 30 minutes ou sur 2 pages par exemple). Bien sûr, tu choisis la durée que tu veux.
Si tu ne sais pas quoi écrire, écris: « je ne sais pas quoi écrire et puis ça me gonfle ce truc. Faut que je pense à étendre mon linge. J’en ai marre, je suis fatiguée,… ». Tu écris vraiment tout ce qui te passe par la tête sur le moment. Et surtout tu ne t’arrêtes pas avant d’avoir fini tes 2 pages ou tes 30 minutes.
C’est un exercice que j’aime beaucoup et très puissant.
Quand tu répètes cet exercice sur plusieurs jours, tu te rends compte que ce sont souvent les mêmes pensées, frustrations qui reviennent.
- Le collage spontané:
Découpe des images et des mots qui t’interpellent dans des magazines et agence-les de façon intuitive c’est-à-dire sans trop réfléchir et assez rapidement.
Puis observe ton collage. Qu’est-ce qu’il t’inspire?
- La peinture et le dessin spontané:
Est-ce qu’il t’arrive de gribouiller sur un coin de feuille quand tu es au téléphone avec quelqu’un?
Et bien la peinture et le dessin spontané c’est exactement la même chose.
Prends un crayon ou un pinceau, choisis une couleur et dessine ou peins sans réfléchir. Tu peux aussi écouter une musique que tu aimes et peindre ou dessiner au rythme de la musique.
- Le croquis:
Choisis un modèle que tu aimerais reproduire (une fleur, un portrait, etc.) et fais un croquis en prenant le temps de bien observer ton modèle.
- Le thème:
Tu peux choisir un thème et le représenter dans ton journal avec les techniques et outils que tu veux.
Tu peux également décliner ce thème de différentes façons: par exemple, faire un collage sur une page, une peinture à l’aquarelle sur une autre page, écrire un poème, réaliser une page en mixed media, etc.
Pour t’inspirer, je t’ai préparé une fiche gratuite à télécharger avec 30 idées de thèmes pour remplir les pages de ton journal visuel.
Maintenant, à toi de jouer!
Bonjour et merci beaucoup pour ces trucs et astuces très concrets! J\’ai bien envie de m\’y mettre, mais j\’ai peur de ne pas trouver assez de temps (= temps sans interruptions extérieures… j\’ai 2 enfants) et de finir frustrée. Combien de temps prends-tu par jour? Comment t\’organises-tu avec ton fils? ou par rapport à d\’autres contraintes? (…Non, les enfants ne sont pas des contraintes mais une sacrée source d\’enrichissement! quoique des fois… 😉 mais je les adore!)
Hello Cécile, merci pour ton message. Effectivement, avec 2 enfants, ce n’est pas toujours facile de trouver du temps pour soi. Mais ça peut se décider. Perso, j’aime bien créer le soir quand ils sont couchés. Au moins, je suis sûre d’être tranquille. Après, tu n’es pas obligée d’y passer 1 heure. 15 à 30 minutes c’est déjà bien. Tu peux très bien commencer une page et la finir le lendemain si tu n’as pas le temps de tout faire le même jour par exemple.
Précisions, détails ,humour…..merci pour ce post partage très accrocheur.
Re! Je viens de vous rédiger un commentaire où je parle d’une dame au nom imprononçable…je viens de lire des article sur ce psy qui évoque le flow… c’est un homme!! 😉 Voilà, je corrigé…
Merci Aurélie 😉 J’avais fait un copier-coller de son nom parce que c’était juste impossible à écrire. Je suis allée voir ton blog d’artiste. J’aime beaucoup ce que tu proposes et ta façon de voir les choses. J’ai vu que dans ton article « Méditer en créant, créer en méditant? », tu évoquais effectivement l’état de flow que tu ressens quand tu crées. Voilà, maintenant tu pourras lui donner un nom 😉
Bonjour, je cherchais sur le web une pratique, une pensée qui s’apparente à la mienne et à ce que j’aime en art : pas de modèle, pas de règle et place à l’intuition ! Ce que vous évoquez avec le flow, je l’expérimente de temps à autre mais ne savais pas comment ça s’appelait, ni même qu’une dame au nom imprononçable avait évoqué le sujet !! J’ai un blog sur mon site je vais relayer votre billet et votre site… merci pour cet article et ce partage!
Merci pour cet article très complet! Ça me donne vraiment envie de me mettre à cette pratique du journaling visuel ! ☺️
Bises
J’avais des carnets comme ça quand j’étais jeune. Je ne me souviens pas quand j’ai arrêté, sans doute quand je suis devenue étudiante. J’adore le dessin du cerveau dans ton article. C’est le cerveau de ma fille. Elle est très forte en math et en physique et se destine à une carrière d’ingénieure. Et pourtant, tous les soirs, il lui faut un temps de créativité et sans avoir jamais appris, elle dessine vraiment bien (et je ne dis pas ça juste parce que je suis sa mère ;))
On est toutes très objectives quand on parle de nos enfants (n’empêche que c’est vrai qu’ils sont doués hahaha). C’est vraiment chouette que ta fille garde une place pour sa créativité dans sa journée. On devrait tous faire la même chose. Juste lui laisser la place pour s’exprimer chaque jour.
MERCI! Ça me plaît! Oui, Un peu d’organisation dans ma tête remplie de bcp d’idées et de projets…BRAVO et MERCI!
Un nouveau monde s’offre à moi. Je crois que je vais tester l’écriture automatique tiens 🙂
Coucou !
J’aime beaucoup ta façon de différencier Art journal de journal visuel (perso, j’utilise le terme carnet créatif…).
Ton article est très complet et ça me donne envie d’ouvrir mes carnets et de prendre des crayons tout de suite… mais je dois aller chercher mon fils à l’école TT
Ce n’est que partie remise 😉
Bonne continuation !
Coucou Marie,
Je suis contente que ça te parle à toi aussi ^^. Après, au final, peu importe le nom, l’important c’est de ne pas se mettre de barrière et de faire ce qu’on veut de son carnet. Je sais que toi aussi t’as des tas de carnets déjà bien remplis 😉